Le Bramerit

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Tag - forêt humide

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vendredi, juillet 31 2009

La Mégaphorbiaie

La mégaphorbiaie est le nom donné en zone tempérée au stade floristique de transition entre la zone humide et la forêt.

La mégaphorbiaie typique est constituée d'une prairie dense de roseaux et de hautes plantes herbacées vivaces (1,5 à 2 mètres de haut voire 3 mètres pour certains roseaux), située en zone alluviale sur sol frais, non acide, plutôt eutrophe et humide (mais moins humide que les bas-marais et tourbières). Elle peut être périodiquement mais brièvement inondée.

Ce milieu est naturellement peu à peu colonisé par les ligneux et tend à évoluer vers la forêt humide qui prospérera sur son riche sol souvent para-tourbeux. Sa productivité en biomasse est très élevée, ce pourquoi il peut abriter ou nourrir une faune importante.

Elle est souvent linéaire parallèle à un cours d'eau bordé de zones humides, ou en ceinture de végétation, autour d'un marais ou d'une dépression humide.

Ces zones sont caractérisées par des communautés végétales particulières (dites de mégaphorbiaies), avec une végétation souvent dense, hétérogène et très diversifiée. Les saules et aulnes sont souvent les premiers arbres à les coloniser. Définition venant d'ici

La mégaphorbieaie sur le Bramerit

Entre Saint-Savinien et Saintes : dans la vallée du Bramerit (en amont de Saint-Savinien, entre Coulonges et les Garlopeaux), environ 5ha abandonnés (réserve de chasse) à physionomie de roselière (Phalaris rundinacea, Phragmites australis), colonisée par de jeunes saules Salix atrocinerea et le frêne.

L'état de conservation est assez médiocre en général.Cet habitats a fortement régressé pour cause de drainage et/ou de plantation d'arbres (ex peupleraies) dans les zones humides. L'altération de ce milieu est également causé par l'abandon de la fauche de litière. Mais surtout, le lessivage des engrais épandus dans les parcelles cultivées en céréales dans le lit majeur induit le développement d’espèces nitrophiles.

Les conseils de gestion de Natura 2000 sont de favoriser ou restaurer le fauche annuelle estivale de ces parcelles (incitation financière) et respecter la dynamique naturelle du fleuve et de ses affluents.

Documentation et texte trouvés ici

samedi, juillet 25 2009

L’aulnaie à Reine des prés (Filipendula ulmaria)

Elle est plus localisée en raison de ses exigences écologiques : marais des Breuils en val de Seugne et quelques secteurs aval des affluents de la Charente (BRAMERIT, Bourrut, Escambouille et Rochefollet).

C'est un refuge pour de nombreuses espèces.

Pour en savoir beaucoup plus au sujet des forêts humide riveraine, n'hésitez pas à aller sur ce site très riche et tout simple ici

Photo prise sur ce site

Tous les renseignements sur ce milieu sur le site du ministère de l'écologie aux pages 36 à 38