Le Bramerit

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samedi, septembre 11 2010

Bilan de la journée du 25 Aout.2010

UN INTÉRÊT PARTAGE :

C’est sous un beau soleil que nous avons répondu à l’invitation de l’Office du Tourisme de St Hilaire de Villefranche pour partager cette journée du patrimoine (voir ici)

Chez Bouineau, cadre enchanteur ou différents stands avaient été installés à l’ombre des fresnes mais, seule ombre au tableau, une partie du Bramerit à sec !

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Accompagné de trois membres de l’AAPPMA, nous montons notre exposition le long du bief du moulin ou seuls un petit pont et une bouillée de nénuphars rappellent la présence de l’eau, quoi de plus parlant ?

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Je dois intervenir dans l’après-midi pour expliquer les travaux que nous réalisons et leur nécessité mais le public sera-t-il au rendez-vous ?

Faire passer notre message au milieu de légumes, de trouvailles archéologiques et de peintures me paraît difficile mais c’est une belle occasion de faire parler de notre travail









L’animatrice de l’Office du Tourisme annonce mon intervention et à ce moment là pas moins de quarante personnes prennent place autour de notre exposition et commencent à m’écouter, quelques minutes plus tard après quelques traits d’humour concernant la vie sexuelle de la truite, le public se réveille et alors s’instaure un vrai débat , émaillé de quelques piques d’un groupuscule d’irrigants présents Le message est passé, pari gagné !

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Durant toute la soirée pas moins de cent personnes sont passées sur notre stand et ont posé de nombreuses questions Nous avons démontré que les pêcheurs utilisaient la rivière mais savaient protéger ce milieu fragile Devant un tel succès nous avons déjà pris rendez-vous pour l’année prochaine pour une autre journée ou nous parlerons de la flore et de la faune du Bramerit Je remercie l’Office de Tourisme de St Hilaire de Villefranche ainsi que mon équipe, sans oublier le public sans qui rien ne serait possible

Bruno LOTTE



L'Hebdo de Charente-Maritime a édité deux articles dans son édition du 2 septembre 2010 que voici :

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samedi, juillet 25 2009

L’aulnaie à Reine des prés (Filipendula ulmaria)

Elle est plus localisée en raison de ses exigences écologiques : marais des Breuils en val de Seugne et quelques secteurs aval des affluents de la Charente (BRAMERIT, Bourrut, Escambouille et Rochefollet).

C'est un refuge pour de nombreuses espèces.

Pour en savoir beaucoup plus au sujet des forêts humide riveraine, n'hésitez pas à aller sur ce site très riche et tout simple ici

Photo prise sur ce site

Tous les renseignements sur ce milieu sur le site du ministère de l'écologie aux pages 36 à 38

L’aulnaie-frênaie à Laîche espacée (Carex remota)

Elle s’observe le long des petits affluents de la rive droite de la Charente : tout le long du Coran et, plus ponctuellement (secteurs amont), en bordure du Bourrut, de l’Escambouille, du Rochefollet et du BRAMERIT.

"Les aulnaies-frênaies jouent un rôle capital pour diminuer la pollution des cours d’eau (une ripisylve de 30 m de large épure 90 % des nitrates !) et dans la régulation hydrique en tamponnant l’expansion des crues et limitant les risques d’inondation. Elles constituent des corridors écologiques indispensables aux migrations et aux échanges de nombreuses populations animales (insectes, batraciens, oiseaux, mammifères).

Sa sauvegarde est un enjeu prioritaire compte tenu de son importance écologique et des risques d’aggravation de sa raréfaction."

De plus amples renseignements ici

Complément d'information ici

Le massif le plus vaste (estimé à une quinzaine d’ha) se situe en vallée du Bramerit (juste en amont de Saint-Savinien), entre les 2 bras de cet affluent, au nord du hameau de Coulonges sur Charente. Peu pénétrable sauf en longeant le bras le plus au sud du cours d’eau, ce peuplement comporte une proportion non négligeable d’aulne glutineux. Quelques petites surfaces sont plantées en peupliers en périphérie de ce massif. La zone située entre le Vieux Bief (au sud) et le Bramerit (au nord) paraît la plus intéressante. Le frêne est présent de manière sporadique dans la partie amont de la vallée du Bramerit, vers la Grande Thibaudière.

"Les différents faciès de l’aulnaie-frênaie sont devenus rares partout en France, victimes d’un processus d’intensification croissant passant d’abord par un défrichement pour transformation en prairie semi-naturelle, puis conversion de la prairie en culture de maïs. La plantation de peupliers - si elle ne détruit pas directement l’habitat - altère cependant sa structure et sa composition botanique plus ou moins profondément selon les modalités de culture populicole employées."

"La conservation des aulnaies-frênaies repose avant tout sur celle du cours d’eau et de sa dynamique. Les transformations sont à proscrire et l’exploitation doit se limiter à quelques arbres avec maintien d’un couvert permanent."

Aulnaie-frênaie marécageuse en val de Seugne (Photo :Jean terrisse)

Laîche espacée (Carex remota) photo prise sur ce site

Le Groseillier rouge (Ribes rubrum), est une plante indicatrice de ce milieu, présente sur les rives du Bramerit et bénéficie d'une protection régionale.

La Parisette à 4 feuilles (Paris quadrifolia) pourrait se trouver sur le Bramerit. C'est une espèce protégée en Dordogne uniquement pour l'instant.

La Parisette à quatre feuilles en vallée du Bourrut (Photo : E. Champion)

Description complète de ce milieu sur les pages 26 à 28 sur le site du ministère de l'écologie.

jeudi, juillet 23 2009

Natura 2000 se penche sur la vallée du Bramerit

Cas particulier : basse vallée du Bramerit

Maintenir l’intérêt biologique exceptionnel de la basse vallée du Bramerit en (re-)développant une gestion appropriée des boisements rivulaires de frênes, de la rivière et des prairies-roselières :

Evaluer la faisabilité technique, financière et humaine d’un projet de gestion

Sensibiliser les propriétaires aux enjeux biologiques et à l’intérêt d’un tel projet afin qu’ils aient envie d’en être partenaires

Re-développer, en collaboration avec les exploitants agricoles, des pratiques d’entretien (fauche) des prairies-roselières humides

Développer, en collaboration avec les partenaires forestiers, une gestion "douce" des boisements de frêne, à vocation essentiellement biologique

Développer, en collaboration avec les partenaires de la pêche, une gestion de la rivière et des milieux rivulaires compatible avec l’intérêt piscicole majeur du Bramerit (rivière de catégorie 1)

extrait de ce site