Le Bramerit

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samedi, août 1 2009

Introduction

Les frênaies alluviales et les mégaphorbiaies secondaires forment un petit ensemble géographique à haute valeur biologique dans la basse vallée du Bramerit. La Rosalie des Alpes (espèces prioritaire), le Lucane cerf volant, la Loutre, le Vison utilisent prioritairement cet espace qui constitue un "foyer de biodiversité". La frênaie n’est pas exploitée et le parcellaire morcelé ne facilite pas la tâche. Les mégaphorbiaies nécessitent un entretien périodique (fauche et exportation des litières), mais cet usage a disparu.

Rosalie des Alpes

Le Lucane cerf volant

La Loutre

Le Vison d'Europe

samedi, juillet 25 2009

L’aulnaie-frênaie à Laîche espacée (Carex remota)

Elle s’observe le long des petits affluents de la rive droite de la Charente : tout le long du Coran et, plus ponctuellement (secteurs amont), en bordure du Bourrut, de l’Escambouille, du Rochefollet et du BRAMERIT.

"Les aulnaies-frênaies jouent un rôle capital pour diminuer la pollution des cours d’eau (une ripisylve de 30 m de large épure 90 % des nitrates !) et dans la régulation hydrique en tamponnant l’expansion des crues et limitant les risques d’inondation. Elles constituent des corridors écologiques indispensables aux migrations et aux échanges de nombreuses populations animales (insectes, batraciens, oiseaux, mammifères).

Sa sauvegarde est un enjeu prioritaire compte tenu de son importance écologique et des risques d’aggravation de sa raréfaction."

De plus amples renseignements ici

Complément d'information ici

Le massif le plus vaste (estimé à une quinzaine d’ha) se situe en vallée du Bramerit (juste en amont de Saint-Savinien), entre les 2 bras de cet affluent, au nord du hameau de Coulonges sur Charente. Peu pénétrable sauf en longeant le bras le plus au sud du cours d’eau, ce peuplement comporte une proportion non négligeable d’aulne glutineux. Quelques petites surfaces sont plantées en peupliers en périphérie de ce massif. La zone située entre le Vieux Bief (au sud) et le Bramerit (au nord) paraît la plus intéressante. Le frêne est présent de manière sporadique dans la partie amont de la vallée du Bramerit, vers la Grande Thibaudière.

"Les différents faciès de l’aulnaie-frênaie sont devenus rares partout en France, victimes d’un processus d’intensification croissant passant d’abord par un défrichement pour transformation en prairie semi-naturelle, puis conversion de la prairie en culture de maïs. La plantation de peupliers - si elle ne détruit pas directement l’habitat - altère cependant sa structure et sa composition botanique plus ou moins profondément selon les modalités de culture populicole employées."

"La conservation des aulnaies-frênaies repose avant tout sur celle du cours d’eau et de sa dynamique. Les transformations sont à proscrire et l’exploitation doit se limiter à quelques arbres avec maintien d’un couvert permanent."

Aulnaie-frênaie marécageuse en val de Seugne (Photo :Jean terrisse)

Laîche espacée (Carex remota) photo prise sur ce site

Le Groseillier rouge (Ribes rubrum), est une plante indicatrice de ce milieu, présente sur les rives du Bramerit et bénéficie d'une protection régionale.

La Parisette à 4 feuilles (Paris quadrifolia) pourrait se trouver sur le Bramerit. C'est une espèce protégée en Dordogne uniquement pour l'instant.

La Parisette à quatre feuilles en vallée du Bourrut (Photo : E. Champion)

Description complète de ce milieu sur les pages 26 à 28 sur le site du ministère de l'écologie.